dommage, il neige pas comme l'année dernière...
rdv en 2011 !
- Fanzine imprimé au risograph sur papier Munken Print White.
- 100 exemplaires numérotés, accompagnés d'une sérigraphie Gocco.
- 6 euros.
John Shimon (b. 1961) & Julie Lindemann (b. 1957) have been photographing collaboratively since the mid-1980s.
We met as college students in Madison where we formed a band, Hollywood Autopsy. John sold his flock of sheep and we moved to New York a few weeks after graduation. Within a year, we realized we could best photograph what we knew and returned to Wisconsin.
Our projects include St. Nazianz, The Elders, Animal Husbandry, Salon Portraits, Midwestern Rebellion, Pictures of Non-Famous People, One Million Years is Three Seconds, Go-Go Girls, and What We Do Here . This work examines the remote corner of the rural Midwest where we have spent most of our lives. In 1989, we moved our studio into a 19th century warehouse storefront building in downtown Manitowoc, Wisconsin. We ran Neo-Post-Now Gallery in the storefront for a brief time.
Solo shows have been mounted at many galleries and museums including Sarah Bowen Gallery (New York), Wendy Cooper Gallery (Chicago), Madison Museum of Contemporary Art, Wisconsin Academy GalleryWisconsin Academy Gallery (Madison) and Milwaukee Art Museum (Milwaukee). Our prints are in numerous public collections including the Art Institute of Chicago, Milwaukee Art Museum, Madison Museum of Contemporary Art, and the Wisconsin Historical Society. We've photographed for Fortune, Metropolis, New York, People, and The New York Times Magazine and have received project grants from the Wisconsin Arts Board and the Wisconsin Historical Society. Our work is featured in Wisconsin Then and Now: The Wisconsin Sesquicentennial Rephotography Project by Nicolette Bromberg (University of Wisconsin Press, 2001), Photography's Antiquarian Avant-Garde: The New Wave in Old Processes by Lyle Rexer (Harry N. Abrams, 2002), Only Skin Deep: Changing Visions of the American Self by Coco Fusco and Brian Wallis (Harry N. Arbrams, 2003), Season's Gleamings: The Art of the Aluminum Christmas Tree (Melcher Media, 2004), and Unmasked & Anonymous: Shimon & Lindemann Consider Portraiture by Lisa Hostetler (Milwaukee Art Museum, 2008).
We have bachelors degrees from the University of Wisconsin, Madison (1983), and Masters degrees from Illinois State University, Normal (1989) where we studied under Rhondal McKinney and photographed for the Rural Documentary Collection. We are Assistant Professors of Art at Lawrence University.
Comment réagissez-vous aux dégradations commises par le collectif Danger EcranPub?
Nous nous félicitons que des gens s'intéressent à cette problématique, même si nous sommes en désaccord sur le mode d'action utilisé. Notre association refuse de pratiquer des actions illégales: nous agissons en apposant des post-its, en faisant des «jonchées» de personnes devant des panneaux, etc. Nous cherchons à sensibiliser les gens d'une autre manière.Mais ces dégradations sont symboliques et permettront peut-être de mobiliser la société civile sur cette question. Pour l'instant, la RATP - comme les élus - refuse de communiquer sur le sujet et verrouille tout débat. Or, il s'agit d'un sujet de société qui doit être débattu: souhaitons-nous ou pas être envahis par la publicité dans l'espace public?
Pourquoi ces écrans posent-ils problème?
D'abord, ils contiennent un «capteur» qui permet, en la filmant, d'analyser par exemple le sexe et l'âge d'une personne. Cela permet à la régie publicitaire de déterminer le type de personnes fréquentant tel endroit à tel horaire, pour mieux cibler la publicité diffusée. Métrobus, la régie publicitaire de la RATP, déclare avoir désactivé cette technologie, mais personne ne peut s'en assurer (1).Ces écrans posent aussi un problème démocratique. Ils ont été installés de manière unilatérale par la RATP, alors que les couloirs du métro sont un espace public. 80% des Français se disent contre ce type de publicité (voir ce sondage, ndlr). Les élus doivent faire pression sur la RATP pour qu'elle arrête d'utiliser ces dispositifs, d'autant plus que la RATP est financée pour moitié par nos impôts!Mais plus globalement, ces écrans impliquent un pas de plus dans l'agression publicitaire que nous vivons tous au quotidien. En Angleterre, on trouve maintenant des écrans au bord des routes qui proposent des publicités adaptées à votre marque de voiture, en analysant le numéro de votre plaque d'immatriculation! Veut-on aller vers cela?
Ces écrans rapportent-ils beaucoup d'argent à la RATP?
Personne ne le sait. La RATP refuse de diffuser cette information. Elle déclare que ces écrans lui rapportent environ 100 millions d'euros. Mais le problème, c'est que Métrobus, qui vend les espaces publicitaires aux annonceurs, annonce le même chiffre d'affaires, comme s'il ne se faisait pas de marge.On pense donc que la RATP gonfle ses chiffres de bénéfices. La RATP pourrait se passer de publicité, car le bénéfice total de la pub ne représente que 2% de son budget total. Nous demandons donc à ce que la publicité soit supprimée du métro. A Stockholm, le métro est entièrement sans pub, avec par contre, des œuvres d'artistes: c'est possible!
Quelles sont les solutions pour lutter contre la publicité dans le métro?
L'association RAP propose un kit individuel pour sensibiliser les gens au problème. Le kit propose un dépliant à diffuser auprès de ses proches, des affichettes à apposer avec du scotch dans les couloirs du métro, etc. Mais nous incitons à envoyer des lettres à Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, pour l'alerter sur le sujet: il a toujours refusé de s'exprimer publiquement.Il faut faire pression sur les élus et le monde politique. Si aujourd'hui la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) doit être prévenue et valider chaque dossier avant l'installation de ce type de dispositif, son discours n'est pas clair. Il laisse place à un vide juridique qui permet aux publicitaires de poursuivre le déploiement des écrans.
(1) «Le mobilier numérique installé dans le métro-RER n'est pas équipé de capteurs faciaux», répond Métrobus. «Il n'y aucun système de comptage ou de mesure d'audience à l'intérieur du mobilier», assure la régie.
Infos :Mould Map is a series of publications containing new comics and narrative art. Although we don’t have a preferred taste for a particular visual style, the artists in each edition will be chosen with the aim of creating a cohesive overall tone. So the feeling the reader might get from the publication is more likely to change from issue to issue than from page to page. The links made through artist selection will act as our suggestion of just one way to navigate areas of the historical and contemporary comics / art landscape.
Infos :
United Dead Artists
Au delà des mots, United Dead Artists croit à la puissance émotionnelle des images.
Née du désir d'édition des dessinateurs Stéphane BLANQUET et OLIVE et de l'amateur de curiosités Omer PESQUER, U.D.A. se consacre à la création visuelle sous toutes ses formes.
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