ROGER BALLEN'S PRINTER | DENNIS DA SILVA




Roger Ballen has three pictures in the last "Tell mum everything is ok".



Via ASX



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EXPOSITION TAMPOGRAPHE SARDON | ANGOULÊME 2012

Le Tampographe s'expose dans les caves du Théâtre d'Angoulême :



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ACTUA BD & SES INTERNAUTES



Le Festival d’Angoulême vient de se terminer et les récompenses ont été décernées. On peut donc enfin profiter des réactions habituelles des mécontents de ce palmarès attendu. 

Le meilleur site pour observer ce phénomène reste sans aucun doute Actuabd, site d'informations pour geek des planches à bulles.  

Les réactions haineuses y sont monnaie courante, et le site rassemble une large part des "frustrés" et autres énervés de ce milieu. Chaque festival, récompense, ou salon est l'occasion de s'amuser de ce florilège assumé d'absurdités et de mauvaise foi. 

Je pense que le milieu de la bande-dessinée est un de ceux qui concentre le plus de porte-parole autorisés, et de mécontents agités. En effet, beaucoup de ces artistes n'ont guère le talent pour séduire les maisons d'éditions et bien souvent ces échecs répétés virent à la théorie du complot. 

Je vous laisse découvrir les quelques commentaires gratinés qui font suite à l'annonce du Fauve d'Or 2012.



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LAGERFELD CONFIDENTIEL | RODOLPHE MARCONI



Je suis récemment retombé sur "Lagerfeld Confidentiel", documentaire de Rodolphe Marconi consacré au quotidien de Karl Lagerfeld. 

Évidemment, je n'ai aucun intérêt particulier pour la mode et le prêt-à-porter, et le monde dans lequel le créateur de Channel évolue me dégoute. Néanmoins, je me souviens avoir beaucoup apprécié ce portrait intime d'un homme dont on ne connait finalement que la facette professionnelle, soit celle d'un individu totalement dévoué à son travail. Or, si Karl Lagerfeld est sans aucun doute un "bourreau" de travail, ce documentaire laisse entrevoir un solitaire convaincu, ayant un mot pour tout et pour tous, et surtout grand collectionneur de livres photos. 






D'ailleurs, Karl Lagerfeld possède une librairie sur Paris : 7L Books, 7 rue de Lille. 
Pas eu le temps d'y faire un tour jusqu'à maintenant. Mais ça ne saurait tarder...




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EFFETS CLINIQUES



Two plants, one exposed to the music of Bob Dylan for a few weeks, the other exposed to the music of Neil Young. By Tony Romano.




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PHOTOGRAPHES A-Z | HANS-MICHAEL KOETZLE | TASCHEN



En décembre dernier, j'ai reçu ce livre en cadeau. "Photographes A-Z" de Hans-Michael Koetzle est une sorte d'encyclopédie du livre photo richement illustrée sur près de 450 pages.

Le livre ne recense que les monographies du XXè siècle, et bien qu'il ne soit pas exhaustif, il propose malgré tout un large panorama des travaux les plus marquants du siècle dernier.






   

C'est assez agréable de feuilleter cette collection de livres, on y revoit des livres cultes comme on découvre certains titres rares. Je regrette néanmoins qu'il n'y ait pas davantage d’explications ou de notes sur les ouvrages présentés. 

Ce livre est un recueil Taschen, donc plutôt grand public, mais il reste néanmoins une belle référence d'inspiration ...


EDIT :

@SandrineNugue suggère également la lecture de "Swiss Photobooks from 1927 to the Present", édité par Lars Müller Publishers.

@Shelter_Press suggère quant à lui "Les livres de photographies japonais", que je pense acquérir d'ici peu.
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HISTORY by JEREMY JANSEN | SHOW at TOMORROW GALLERY | TORONTO



Jeremy expose en ce moment le projet "History", réalisé en duo avec Niall McClelland. 

Je devrais recevoir d'ici peu de temps 50 exemplaires de History. Le colis a du mal à traverser l'Atlantique puisque il a quitté le Canada début janvier... 

Une petite participation sera demandée pour couvrir les frais de port exorbitants entre le Canada et la France.



+ de photos sur le blog de Jeremy



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I WANT TO LIVE INNOCENT | TORBJORN RODLAND



Avant que ne s'ouvre l'expo consacrée aux récents travaux noir et blanc de Torbjorn Rodland, on peut se replonger dans son second livre, "I want to live innoncent", dont le titre traduit bien l'atmosphère générale de ce projet. 

C'est un très beau recueil, qui contentera les amateurs du travail de Rodland. On y retrouve tout l'univers du photographe Norvégien, comme ces très beaux portraits couleurs dont les poses étranges des modèles donnent aux images un caractère fascinant, parfois même dérangeant. 




Le livre en soit ne m'a pas plus séduit que ça. La seule fantaisie réside dans l'utilisation d'un marquage bleu métallisé sur la couverture toilée. Il n'y a aucun texte, hormis un index de chaque prise de vue, à la fin de l'ouvrage. 

On est face à un livre typiquement "Steidl", un peu froid, et bien que la mise en page soit plutôt soignée et agréable à parcourir, un tel recueil aurait sans doute mérité une approche graphique différente.






L'exposition «Before Behind Above Below» démarre donc demain à la Galerie Air de Paris. 


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JASON FULFORD | THE MUSHROOM COLLECTOR



Je n'ai pas encore eu l'occasion de parler du célèbre livre de Jason Fulford, "The Mushroom Collection", qui au-delà des images qu'il rassemble, reste un projet original dont l'histoire mérite d'être connue. 

Tout est parti d'une boite trouvée au marché aux puces par Ted, un ami de Jason Fulford, que le photographe a reçu en cadeau il y a quelques années. Cette boite (une enveloppe disent certains) était remplie de photos de champignons, des images amateurs soigneusement annotées par son premier propriétaire qui, vraisemblablement, vouait un certain culte aux bolets et autres coprinus atramentarius... 








Le livre reprend donc cette série de photos typologiques et présente des jeux d’associations qui sont la base du travail de Fulford.  En partant de ces "vignettes", il tente de construire son récit photographique et oriente, telle une obsession, ses prises de vues en fonction des champignons et de ce qu'ils peuvent "raconter".






Récemment, cette série a donné lieu à une exposition à l'Institute of Arts de Minneapolis. Un catalogue, conçu comme la suite de The Mushroom Collection, vient aussi d'être édité

Le blog de Photo-Eye propose cette vidéo de l'installation de Minneapolis. On s'aperçoit que ce projet de collecte dépasse aujourd'hui largement la photographie, Fulford intégrant désormais sculptures et autres objets trouvés à ce projet. 








On peut retrouver deux photos tirées de ce livre dans le dernier numéro de Tell mum everything is ok. Jason Fulford est également le fondateur de J&L Books, maison d'éditions que je vous recommande. 






ps: désolé pour la qualité des photos mais il fait tout le temps nuit ici à Paris,
impossible de prendre des photos, même en journée !! 

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L'UNION FAIT LA FARCE | THOMAS MAILAENDER



Ceux qui suivent le travail de Thomas Mailaender savent qu'il expose en ce moment au centre d'art La Cuisine. Ce message est donc pour tous les autres. 




Le photographe et plasticien Thomas Mailaender construit une sorte d’archive de la farce à partir de clichés récoltés sur Internet. Réseau mondial, sans centre névralgique, Internet constitue une mémoire numérique du monde, un canal d’informations, un espace de stockage sans limites, une machine à sauvegarder qui enregistre les données de manière anarchique. Cette sédimentation des informations constitue une masse « informe » que l’artiste digère et met en forme.

Articulés ici à la question de l’alimentation, ces clichés sont sélectionnés, classés puis restitués afin de proposer un assemblage qui fait sens à travers une série d’œuvres au titre évocateur et polysémique : « L’union fait la farce ». Les scènes ainsi récoltées sur Internet sont fidèlement reproduites sous forme d’actions performances restituées par la photographie ou par la sculpture : « Il est important de respecter à la lettre la recette exacte » précise l’artiste. 

En parcourant Internet en quête de « clichés », Thomas Mailaender met en jeu et en scène la société qui les a produit. Ses collectes proviennent de créations d’amateurs – à prendre au sens de « celui qui aime » - et dépeignent une culture de la farce. Si la farce entre dans la composition des « recettes » de cuisine, elle est également, dès le Moyen-âge, un genre dramatique satirique et comique aux caractéristiques absurdes et bouffonnes mettant en scène des personnages du peuple. C’est dans ce double sens que cette œuvre prend forme. Thomas Mailaender nous présente un monde de tromperies et de ruses gauches dans lequel l’amateur est au centre de l’attention. Les clichés collectés mettent en scène le subterfuge, le détournement, la déviance comme autant de manière de faire sens et de bousculer les normes, systèmes ou manières de vivre imposés.

Nous retrouvons dans ces pratiques les « tactiques de résistance » telles que les évoquait l’anthropologue Michel de Certeau dans son ouvrage L’invention du quotidien qu’il destinait à l’«homme ordinaire. Héros commun. Personnage disséminé. Marcheur innombrable. (…) Ce héros anonyme (qui) vient de très loin, (…) murmure des sociétés.»
Thomas Mailaender nous livre ici une sorte d’éloge de la blague potache, d’une culture populaire à l’humour parfois grinçant dont le « murmure » ou plutôt le « brouhaha » se diffuse sur Internet entendu comme réceptacle et mémoire.






La cuisine est le "seul centre d’art contemporain du Tarn-et-Garonne, sa principale vocation réside dans la production, la promotion et la diffusion de la création artistique par le biais de résidences.

Ainsi, La cuisine invite des artistes et des designers à travailler sur des projets articulés à deux axes de réflexion : - en entreprenant des recherches où l’aliment et ses mises en oeuvre deviennent un médium expressif - en présentant la création comme modalité de questionnement du quotidien

En faisant vivre les diversités, en croisant les regards, La cuisine permet la rencontre de pratiques artistiques, de recherches, de productions artisanales et industrielles dans une démarche qui questionne et intègre les perspectives prévisionnelles d’usages, de valeurs et de technologies". 



L'exposition est visible jusqu'au 24 février 2012. Elle a également donné lieu à la publication d'un journal de 16 pages, co-publié entre la Cuisine et The Fun Archives, maison d'éditions fondée par Thomas Mailaender








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PAUSE



À lundi !


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OVER AND OVER







Trouvé ce matin au pied de mon immeuble, ce cadavre de déguisement est comme un signe qui nous rappelle que tout est fini ...

(voir ici les signes annonciateurs)



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PARIS LA NUIT






Vu dans mon quartier à Paris... 

ça fait peur....







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NEWS JANVIER 2012





On vient d'imprimer une lettre à l'encre violette pour le compte du label Ego Twister.
Ce A4 présente une illustration de Marion Balac en son verso. Il accompagne le nouveau volume de "Party Ruiners".

+ d'infos ici.


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Sinon, les nouvelles cartes de membre FP&CF seront bientot prêtes.

Nouvelle année = Nouvelle formule ! 




Chaque adhésion sera désormais accompagnée d'un tirage photo ou d'un dessin reproduit sur papier spécial au Riso.


Bien entendu, l'adhésion donne toujours droit aux mêmes avantages :

- réduction sur les zines (port offert)
- titres en avant-première
- superbe badge



j'en reparlerais très bientôt...


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BLEACHED BLEACHED | SOMETHING IN THE WAY by ETHAN COOK




Bleached Bleached est une "revue électronique" mensuelle qui donne à voir le travail d'un artiste sous la forme d'un portfolio.

Le second numéro est consacré au peintre Ethan Cook.

BLEACHED BLEACHED
ISSUE NO. 2:
Our second issue of BLEACHED BLEACHED introduces a selection of work by New York based painter Ethan Cook.
With pushes and pulls of color stains, creased absences, sporadic metallic piles and fades, process is pointing to process here. A texture of addition and subtraction shows how the canvas is something he’s working with rather than on–what kind of interactions occur and those that happen unexpectedly.
Entitled “Something in the Way,” the something is important to consider…in the way of where things may go and come back…in the way of a trance of color fantasies, star clusters, spiral galaxies, rock landscapes, reflection pools…in the way of illusion and in the way of thinking.











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L'ATELIER LA PASSERELLE À LA MAISON ROUGE (PARIS) + BRICOLEURS DE PARADIS de RÉMY RICORDEAU



Je suis passé aujourd'hui à la Maison Rouge (Paris) pour voir l'exposition de l'Atelier La Passerelle, atelier d'art plastique basé à Cherbourg et qui permet à des personnes déficientes de s'exprimer par le dessin et la peinture. 







 Magnifique chaise en bois tatouée par un artiste de l'atelier.


Papier Gaché a récemment organisé un atelier d'édition sur place. 



Malheureusement, cette exposition, trop courte, est terminée. Mais on peut quand même suivre et soutenir le travail ce cet atelier si particulier dont les productions "d'art brut" sont absolument incroyables...   

La Maison Rouge diffusait également le film de Rémy Ricordeau, "Bricoleurs de Paradis", un reportage sur ces anonymes un peu fous qui construisent de véritables palais de récup dans leur jardin. 




Le film est l’histoire d’une quête dans le Nord et l’Ouest de la France, à la recherche de ces environnements insolites d’art populaire, ces éruptions sauvages d’onirisme qui se remarquent ici ou là au bord des routes. En allant à la découverte de ces univers singuliers et de leurs créateurs, c’est la prégnance du monde social sur les hommes et leur imaginaire qui est interrogée. Une réflexion sur la liberté et la possibilité de son expression sensible comme miroir de la liberté humaine dans l’univers social tel qu’il s’impose à tous. 




On peut se procurer ce très beau film en achetant le livre de Bruno Montpied, "Éloge des jardins anarchiques", dont un dvd accompagne l'édition actuelle.

Je ne pourrais que recommander à ceux qui apprécient l'Art Brut de visionner ce reportage à la fois drôle et touchant.



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