BILD by TONY PAPIN + ITIWA + KAUGUMMI ZINE

J'ai reçu ce matin l'un des derniers exemplaires de BILD, journal quasi quotidien de Tony Papin, réalisé en 2003. Le premier tirage est épuisé mais une seconde édition devrait prochainement voir le jour.
En attendant, vous pouvez consulter (et vous consoler avec) son nouveau projet: 35


" En 2003 j'ai fait (presque) un dessin par jour.
Entre mai 2006 et janvier 2009 j'ai tenu un blog ennuyeux au quotidien.
Pour ma 35e année je vais (essayer de) tenir un blog avec mon quotidien résumé en un dessin.
ça s'appelle 35. "



Tony Papin met aussi de temps en temps des objets aux enchères, ce sont les dispersions à l'amiable des archives de Tony Papin. A suivre !


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Sinon, j'attends toujours le nouveau zine de I thought I was alone, photoblog lancé par Lele Saveri, photographe Italienne.



Pour rappel, Taxis pleins, Taxis vides (Full cabs, Empty cabs) est toujours dispo chez JSBJ.
Une très belle édition, dommage que la couverture soit aussi brillante... j'aurais préféré un papier plus mat.

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Chez Kaugummi maintenant, un nouveau zine vient de paraitre:


"Anthony Record (Florida, 1983) received his M.F.A. from the San Francisco Art Institute in 2008. His work has been exhibited nationally including shows in Chicago and San Francisco. His paintings and drawings challenge the boundaries of recognition and address the limits of perception.
From abstract to figurative drawings, the far middle is a strange world where flesh and vegetation are always mixed. Strange faces and mysterious landscape will drown you in a new place without any markers, where eveythings will seem to you as confiused as beautiful."





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Concrete Lowland (teasing)






























Deux images extraites d'une série en cours d'éditing: Concrete Lowland.

Prise de vue unique le dimanche 22 février 2009.

Il devrait prochainement sortir un fanzine, aux Éditions FP&CF, regroupant un ensemble d'images extraites de cette série.


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Werner Herzog

Ce soir, samedi 21 février, dernière projection de Grizzly Man au Centre Pompidou. Séance dans le cadre de la rétrospective consacrée à Werner Herzog.


A 20h30: diffusion de Grizzly Man, Cinéma 1. Centre Pompidou. 6 & 4 euros.





Cinéaste de la démesure, Werner Herzog a construit une oeuvre dense, hétéroclite, voyageuse, en un mot passionnante, commencée au milieu des années 1960 et composée de plus de cinquante films. Né en 1942, le cinéaste allemand a grandi dans les montagnes isolées de Haute Bavière avant de partir pour l'Égypte puis le Soudan, et de réaliser son premier court métrage, à l'âge de 19 ans. Dès ses premières formes, Signes de vie, Fata Morgana, ou encore Futur handicapé, il affirme l'essence de son travail : refusant de se laisser enfermer dans la dichotomie entre fiction et documentaire, il est en quête perpétuelle d'une « vérité au-delà des faits et bien plus profonde que les faits


De son Allemagne natale à la jungle amazonienne, de l'immensité des déserts de sable aux horizons glacés des pôles, l'infatigable voyageur Herzog traque dans l'ailleurs la dimension épique dont seront empreints les films qui l'érigeront en pionnier du renouveau du cinéma allemand des années 1970, L'Énigme de Kaspar Hauser, et Aguirre, la colère de Dieu, notamment. Son goût de l'extrême le pousse à des situations de tournage et à des rencontres toujours plus inouïes, dont celle avec l'acteur Klaus Kinski culminera dans Fitzcarraldo. Depuis le milieu des années 1980, le cinéaste – considéré par Gilles Deleuze comme « le plus métaphysicien des auteurs de cinéma » dans la mesure où « si l'expressionnisme allemand était déjà pénétré de métaphysique,c'était dans les limites d'un problème du Bien et du Mal indifférent à Herzog » – moins exposé médiatiquement, n'a jamais cessé de rechercher, à travers l'image, le supplément immatériel de la vie.

Cette rétrospective intégrale est l'occasion de redécouvrir la modernité d'une oeuvre sans cesse au-delà des limites, des genres cinématographiques, des frontières géographiques, et de s'enivrer de la liberté de l'absolu cinéaste Herzog.

>>> Voir aussi émission Tracks du 20 février 2009.



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JSBJ - Je Suis une Bande de Jeunes

JSBJ publie un nouveau fanzine : Taxis pleins, Taxis vides

Je viens de le commander, je vous ferais part de mes impressions quand je l'aurais reçu.

Quelques images en attendant:
























































































>>> Dispo sur le site de JSBJ /// 20 euros fdp in.

Mouvement pour la Recherche

Belle phrase de Jean Pierre Dufoyer, en guise de conclusion d'une tribune dans Le Monde d'aujourd'hui:

"Madame Pécresse et Monsieur Sarkozy s’énervent inutilement, parce que les universitaires, enseignants et chercheurs, ne trouvent pas ou ne courent pas forcément après les brevets qu’on peut convertir en euros à court terme. Ils n’ont rien en commun. Les universitaires regardent plus loin. Ils regardent l’avenir de la science, l’avenir du monde et l’avenir de l’humanité. Et en plus, ils ont l’audace d’enseigner cela. On comprend que les régimes autoritaires ne les aiment pas".

Christophe Barbier, futur ministre de la Recherche?

Barbier, en lice pour le poste de Ministre....

>>> Vidéo (accablante) à voir et à diffuser !


Deux ouvrages

Je ne vais pas être très original mais je vous recommande vivement de vous procurer les aventures de Pinocchio revisitées par Winshluss. Très belle édition signée des Requins Marteaux.

Le livre a remporté le prix du meilleur album du Festival d'Angoulême 2009.





















Une autre sortie, celle du Vu Mag n°2. Spécial Japon. Belle mise en page, lecture "à la japonaise".
La photo de couverture ne renseigne pas du tout sur le contenu du magasine, rempli de séries introspectives et "sociologiques".
























>>> Le Japon à l’honneur de ce second numéro et sera en parallèle de la saison japonaise proposée par Paris Photo en novembre 2008, VU MAG consacre l’intégralité Japon. A cette occasion VU MAG sera divisé en deux espaces parallèles : le regard porté par la création occidentale depuis les années 1950 qui souligne la puissance des signes, des mythes et des identités qui composent le Japon; le regard contemporain sur les générations post seconde guerre mondiale. Photographies, cinéma, mangas ou littérature dialogueront autour de ces thèmes : publication de planches orginales du Manga Ben d’Hiroshima mettant en perspective la société japonaise au lendemain de la guerre, L’Eloge de l’ombre du photographe Pierre-Olivier Deshamps, Les quatre saisons du photographe Bertrand Desprez, le film Hikikomori consacré par Francesco Jodice et Kal Karman à ces adolescents qui refusent toute participation à la vie sociale, la photographie japonaise autour de la revue Provoke, et bien d’autres sujets encore,...
L’hebdomadaire illustré VU, créé par Lucien Vogel en 1928, s’arrête en 1940, après plus de 600 numéros qui feront sensation. Il mène la révolution médiatique des années vingt. VU installe alors une prépondérance de la photographie en tant que médium d’information : «le texte explique, la photo prouve» proclamait déjà la rédaction. C’est dans VU que l’image prime désormais sur le texte - ce qui conduira l’Agence à lui emprunter son titre en guise d’hommage lors de sa création en 1986.

Vu Mag Japon
Éditeur : Filigranes Editions
Dimensions : 22x28 cm
Pages : 176 pages
Présentationsouple avec jaquetteéférence : ISBN 9-782350-461489

Jimmie Durham




















Pour ceux qui seraient tentés comme moi d'aller au Musée d'Art Moderne de Paris pour voir l'expo consacrée à Jimmie Durham, attention, l'affiche est trompeuse...
L'avion y est bien exposé mais c'est le seul spécimen de sa série sur les pierres rejetées. Le reste de l'expo présente des installations diverses mais beaucoup moins impressionnantes.
Mais, ça vaut quand même le coup, au moins pour les vidéos qui sont proposées.

une photo du bonhomme:



















>>> Infos:

Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente à l’ARC une exposition de Jimmie Durham, qui retrace son parcours depuis son installation en Europe en 1994, à travers une soixantaine de travaux dont certains inédits. L’originalité de sa vision en fait un des artistes majeurs d’aujourd’hui, dont l’œuvre reste pourtant largement méconnue.

Du 30 janvier au 12 avril 2009.



Sculptures, installations, peintures, dessins, performances, vidéos et photographies : l’œuvre de Jimmie Durham est protéiforme et résulte souvent d’un processus d’assemblage et de juxtaposition de matières brutes ou d’objets trouvés. Créés à partir de matériaux naturels ou manufacturés, de vestiges ou de rebuts, ses œuvres opèrent par ces rapprochements inattendus, un détournement du réel avec violence et humour.
Né en 1940 dans l’Arkansas, cet artiste d’origine Cherokee s’affirme, dans les années 70 et 80, comme militant historique pour la cause indienne et les droits civiques. Sa production artistique relève alors d’une recherche identitaire, portée par une critique de l’impérialisme et de la ségrégation.
En 1994, après son installation en Europe, (qu’il appelle Eurasie), il adopte dans une perspective plus générale et moins autobiographique, une approche critique des systèmes de connaissances et des cadres idéologiques qui structurent et figent notre rapport au monde.
Métaphores d’une contestation, les pierres apparaissent de façon récurrente dans sa pratique, à la fois en tant qu’objets et outils.
Pour réaliser Saint-Frigo (1996), il jette contre cet objet de la vie courante des pierres tous les jours pendant une semaine, jusqu’à ce que son apparence change, révélant une autre forme. Le réfrigérateur acquiert ainsi par l’action de l’artiste, le statut d’œuvre d’art. Dans la dimension performative de son œuvre, le recours à des objets domestiques (réfrigérateur, table, téléphone…), permet à Jimmie Durham de remettre en question avec une grande immédiateté tout ordre esthétique établi.
Sensible au langage, l’artiste intègre dans ses travaux des mots simples qui par leur sonorité et leur inscription décalée, participent à la construction de l’œuvre en renforçant sa force évocatrice.
Jimmie Durham ne peut être rattaché à aucun mouvement artistique. Il traverse les catégories et cherche à échapper à tout système hiérarchique, dans une revendication permanente de liberté.

* Le titre de l’exposition est tiré de l’expression « pierres rejetées par les bâtisseurs ». Elle a été choisie par l’artiste car elle désigne le système hiérarchique de l’Etat qu’il rejette, où l’architecte détient le pouvoir de construire ou détruire la Ville en régissant ainsi la vie des citoyens. (« Pierres rejetées par les bâtisseurs » : issu du psaume 118-22 de la Bible).

Informations pratiques
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris
11 avenue du Président Wilson
75116 Paris
Tél : 01 53 67 40 00
www.mam.paris.fr

Horaires
Ouvert du mardi au dimanche
de 10h à 18h

Accès
Métro Alma-Marceau ou Iéna
RER C Pont de l?Alma
Bus 32, 42, 63, 72, 80, 92