Quelques très bonnes images dans ce portfolio consacré à Ray Potes.
> I thought I was alone.
"Je rentre d'Angoulême, je n'y avais pas mis les pieds depuis sept ans, tout le monde a vieilli, les alcoolismes se sont affirmés, les couperoses se font plus franches, les ventres plus pointus.
En vrac:
Pour faire rire ses amis un gros blond fanzineux a répondu à un garçon de café qui lui demandait poliment de se pousser un peu: " Toi je te parle pas, retourne à l'ANPE".
On est venu me dire que le soutien aux salariés en grève de l'Association relevait de la bien-pensance et du politiquement correct.
Un monsieur habillé en chien jaune, et un autre habillé en Snoopy, se faisaient photographier avec des enfants ravis. On les entendait soupirer à travers leurs masques encombrants.
On regrette la disparition des vendeurs d'andouille grillée de la place new-York. Au moins un cas d'empoisonnement par sandwich est à déplorer.
Sur le stand de Judith et Marinette j'ai découvert le travail de Jonathan Larabie, qui raconte très bien ce qu'il voit et vit dans le bureau de poste où il travaille. Ça change des bourges de merde et des faux-jetons pourris qui infestent la bédé indépendante. Lisez ça bordel.
J'ai regardé des auteurs quinquagénaires habillés en punks tituber et se vomir dessus.
Je suis retourné au musée du Papier, lieu de ma première dépression nerveuse. Rien n'a changé, j'y expose en janvier 2012.
J'étais logé au Mercure, écran plat, lit de 180 de large, baignoire, vue sur les jardins à la française, impression d'imposture un peu tenace, dissipée au premier bain moussant.
Lu " Mon copain le kappa", de Shigeru Mizuki. Je me croyais allergique aux mangas, grave erreur, ça donne envie de dessiner.
Une conversation sur deux contenait les mots "Grève" "Association" "Menu" " Licenciements".
Le Tampographe présente quelques boulots à la galerie Talmart, à Paris. C'est une exposition collective, on y trouvera aussi le travail de Poupée Viande et d'autres personnes dont j'ignore à peu près tout.
Le vernissage est jeudi 3 février à 18h, 22 rue du Cloître Saint Merri, dans le IVème arrondissement, juste à côté de Beaubourg et d'un gros magasin de sex-toys et de corsets compliqués. Venez nombreux, merde.
On trouvera des renseignements sur cette page.
In this zine, the Paris based (born in Haiti) photographer Henry Roy portrays a day of his life.
FEB.17,2009 describes an imaginary day inspired by his environment, in a dreamy and cinematic perception of reality.
Between reality and fiction, everyday life and “mise en scene”, his work mixes family and street pictures with portraits of, among others, the French filmmaker Claire Denis or the writer, musician and art critic Jeff Rian with his daughter Emma.
Henry also asked the musician Jimmy Tomenou to play his own part for this story.
"Pour cet impressionnant projet, Tehching Hsieh a vécu une année entière à NYC sans jamais entrer nulle part. Dans le cortège des performances qu'il entreprend à cette époque - en se fixant des contraintes impossibles comme d'enclencher un chronomètre toutes les heures, à l'heure pile, ou de vivre dans une petite cage - celle-ci peut sembler moins inhumaine, mais l'hiver 1981 fut l'un des plus rigoureux que New York ait jamais connus".
Laure flammarion and Arnaud Uytthenove, two young European filmmakers followed the American photographer Alec Soth all over America during winter 2008, summer 2008 and spring 2009. Riding in the back of the artist’s van, they drove more than 30 000km together going from one state to another, and from one season to another. The result is a 57 minutes movie about the photographer and his project, which was called ‘How to disappear in America’, about people who decided to withdraw themselves from society. The road trip offers a series of incredible meetings but it also tells the story of an introspective journey.
http://www.somewheretodisappearthefilm.com/
This film is about men, America, Alec Soth and the dream to disappear.