Après quelques péripéties et deux bons mois de retard, le livre de Vincent Sardon a fini par sortir à
l'Association et est maintenant disponible en librairie depuis la mi-mars.
Cet ouvrage, épais de plus de 250 pages, reprend en partie le
blog tenu par le Tampographe depuis 2007 et présente, au-delà des tampons et fabrications incongrues, ses textes à l'acide et autres reportages (safari) photo du 1er mai.
Le livre est très agréable à parcourir, malgré un papier intérieur (brillant et lisse) que je n'apprécie pas du tout. On remonte le temps pour faire défiler les années 2007 à 2011 par le regard (et les mots) du Tampographe. Rien (ni personne) ne lui échappe et chaque épisode de sa vie "d'artiste" est commenté avec humour. On apprend alors que Sardon ne travaille pas vraiment mais délègue largement son boulot, comme l'atteste cette révélation page 34 :
Autre délectation, ses safaris du 1er mai, où armé d'un appareil photo il traque le militant barbichu. Ces doubles pages de portraits volés sont à elles-seules une excuse valable pour acheter le livre.
Un livre qui connait d'ailleurs un beau succès, au point que la première édition soit déjà épuisée et qu'une seconde impression soit annoncée.
À titre plus personnel, j'ai aussi apprécié ce livre car il dévoile une partie peu connue de la vie du Tampographe : sa vie en Bretagne...
Les quelques textes écrit du temps de Perroz-Guirec ou de Guingamp, véritables complaintes anti-folklore, résonnent alors différemment d'autant que j'écris moi-même ces quelques lignes face à la mer, en plein pays costarmoricain.
Le livre se trouve facilement en librairie ou se commande directement
auprès du Tampographe.
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