Quel autre lieu sur Paris aurait pu accueillir une telle expo ?
En quelques années, le BAL a su se forger une place singulière dans le champ des lieux d'expositions de la capitale. À une époque où Paris s'endort et offre peu de surprises à ses habitants, il est assez réconfortant de voir qu'une telle institution se renouvelle à chaque exposition,
sans transiger sur la qualité et l'originalité de son offre.
sans transiger sur la qualité et l'originalité de son offre.
Le rez-de-chaussée se vide et fait place à une pièce nue, où sont déposées à même le sol des affiches encore sur leur palette d'impression. Au fond, un écran noir où défilent des bribes de textes.
Cette impression de vide est une sorte d'antichambre antithétique au travail chaotique de D'Agata, un sentiment renforcé par la disposition et l'accrochage de la pièce en sous-sol qui plongent immédiatement le visiteur dans l'univers nocturne et narcotique du photographe.
Une très belle exposition, forcément dérangeante mais tellement puissante.
À ne pas louper également, le beau texte de Bernard Marcadé dans le BAL Paper de ce début d'année.
À ne pas louper également, le beau texte de Bernard Marcadé dans le BAL Paper de ce début d'année.
J'en profite égalemant pour signaler que le livre de Don Hudson fait partie de la sélection du BAL Books, aux cotés de Morten Andersen, Nan Goldin, Moriyama Daido, Hannah Darabi, Sébastien Girard et d'autres.
Merci à toute l'équipe du BAL Books pour leur soutien continu !
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