Nouvelle carte FP&CF avec un dessin inédit d'Hector de la Vallée.
> la carte accompagne chaque commande d'un zine de dessin.
Merci Hector !
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"Regarde les dans les yeux, ils ont envie de te dire une seule chose : J'TE BAISE"
Damencio, Nemanja et moi-même avons en commun l'amour du travail bien fait. Nous apprécions qu'un gibier soit proprement découpé, qu'une liasse de billets soit parfaitement attachée, que des jantes soient astiquées à la peau de chevreuil, bref que les choses soient carrées. Alors, fatigués d'entendre toujours les même mixtapes, nous avons décidé de produire les nôtres, afin d'accompagner nos battues dans le Sud sale et l'Ouest sauvage. Car chasser n'est pas facile, mais quelqu'un doit le faire, de préférence avec les munitions sonores adéquates, gangsta rap, country rap, tout ça. Et Dieu sait qu'il existe autant de calibres que de bleds paumés entre College Park et Hunters Point.Bien sûr, il nous fallait des visuels aussi dérangés que nos esprits. Nous avons donc confié l'artwork à Hector de la Vallée. Le mec a été élevé par le fantôme de la prêtresse vaudou Marie Laveau, ça nous a suffi comme CV.
En cette fin d’année 2011, l’association Périscopages a pris la décision de procéder à sa propre dissolution début 2012. Souvenez-vous. En mai 2011, après une fin d’année 2010 déjà pleine d’incertitudes, les Rencontres de la bande dessinée d’auteur et de l’édition indépendante fêtaient finalement leurs 10 ans lors d’une belle édition internationale grâce au sursaut des partenaires publics, au soutien renouvelé du milieu associatif et des Champs Libres, à la mobilisation de nouveaux adhérents, à la participation de nouveaux lieux d’exposition et, plus que jamais, à l’implication décisive – autant que très majoritairement bénévole – des membres et sympathisants de l’association. A l’issue de cette édition, la situation financière de la structure fut également assainie.
Pourquoi alors s’arrêter en si bon chemin après 10 ans, 70 expositions, des dizaines de tables rondes, de conférences et de spectacles, quelques livres et des milliers de visiteurs? S’ajoutant à un contexte inédit de récession du monde associatif 1, plusieurs raisons convergentes président à ce choix.
En premier lieu, un constat : les différentes activités de Périscopages (organisation des Rencontres annuelles, de résidences internationales et travail à l’année de médiation/formation autour de la bande dessinée alternative) n’ont pas pu trouver une articulation économique viable. La proportion prédominante du bénévolat qui, pendant 10 ans, aura permis à Périscopages d’exister puis de se développer constitue aujourd’hui, paradoxalement, une des limites à sa pérennisation. Le niveau d’implication et de compétences nécessaire a dépassé, depuis plusieurs années, le simple engagement bénévole. Il apparaît pourtant impossible de le rémunérer. Ce bilan est ancien et répété, mais Périscopages n’a pas su s’organiser et se faire entendre pour résoudre ce déséquilibre.
La non-professionnalisation des conditions de travail de l’équipe n’aura pas aidé à la mise en place d’un modèle pérenne. Travaillant et échangeant, par choix et dès son origine, avec des structures alternatives aussi bien qu’avec des institutions, l’association regrette par ailleurs que l’appui accordé par nombre d’individus au sein des collectivités locales, et au sein de la Ville de Rennes en particulier, reste malheureusement insuffisant en l’absence de politique culturelle transversale et claire en matière d’édition, de manifestation consacrée au livre et de bande dessinée de création.
Manifestation originale au regard précurseur, ayant fortement participé, avec d’autres – auteurs, éditeurs, libraires -, à la reconnaissance nationale et internationale d’une véritable richesse rennaise et bretonne de ce secteur, Périscopages espère que cette décision participera d’une prise de conscience des responsables culturels et politiques locaux. Elle ne doute pas que, à moyens termes et sous d’autres formes, la promotion du 9ème art et de l’édition alternative à Rennes saura se poursuivre dans sa région et au delà des frontières françaises.
L’équipe de Périscopages
Raphaël Dallaporta — Observation /
Du 2 septembre au 26 octobre 2011 à Amsterdam.au FOAM Amsterdam
www.foam.org
Exposition organisée par GwinZegal et le FOAM, Fotomuseum Amsterdam.
L’exposition est accompagnée par la publication du livre FRAGILE aux éditions GwinZegal. (parution en septembre 2011)
L’exposition sera ensuite présentée au Musée Nicéphore Niépce, (Chalon-sur-Saône), au CNA Centre National de l’Audiovisuel (Luxembourg) et au Museum für Photographie à Braunschweig.
Dans une conserverie industrielle du Sud-Ouest de la France, des oies destinées à la production de foie gras et de confits sont malencontreusement contaminées par des produits vitaminés bon marché en provenance d’un dépôt de Dubno (région de Tchernobyl). Accédant alors à une intelligence similaire à la nôtre, et dotées de petits bras et de la parole, les palmipèdes mutants prennent la direction de l’usine et contraignent son directeur, Monsieur Samotrah, à collaborer pour sauvegarder son entreprise. Ensemble, ils vont produire une effroyable denrée : le foie gras humain. Après “Mr. Q vs Djskarstadt” (Le Seuil, 2004) et “Utopia Porcina” (Les Requins Marteaux, 2005), Martes Bathori poursuit l’exploration tant graphique que narrative d’une possible revanche du monde animal face à l’être humain, conduisant celui-ci vers l’esclavage et l’asservissement. Bref, cet échelon supérieur que l’Homme occupe tout en haut de la chaîne alimentaire pourrait bien s’avérer beaucoup moins stable qu’il n'y paraît ...
Pour sa première exposition au Monte-en-l’Air à Paris, CATASTROPHE, il propose une plongée dans les craintes de l’enfance, en posant la question : « imaginez que vous deviez évacuer de toute urgence votre habitation. Vous avez très peu de temps, vous ne pouvez emporter qu’une chose avec vous. Quelle est la seule et unique chose que vous choisissez de sauver ? ».
Tony Papin a dessiné chaque réponse renvoyée chez lui sur carte postale par plus d’ une centaine d’enfants inscrits à des ateliers d’arts plastiques de Paris.
« L’idée de « catastrophe » est à aborder comme un fantasme rattaché à l’enfance, quelque chose de potentiellement dangereux mais surtout source de formidable aventure. Enfant, j’imaginais souvent que mon école prenait feu et que je sauvais la fille de ma classe dont j’étais secrètement amoureux. On m’a raconté des peurs de collines du quartier se transformant soudainement en volcans, des cauchemars de raz de marée à 800 km de la mer…L’idée de catastrophe, d’urgence, sert surtout de prétexte pour le questionnement concernant la chose importante à emporter (semblable au plus classique : Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte ?). Il lui donne un contexte stimulant l’imagination. L’exposition rassemblera donc l’ensemble des choses les plus importantes aux yeux des enfants d’aujourd’hui. »