Ce jeudi, les Requins Marteaux et Frédéric Magazine fêtent le lancement du quatrième numéro de cette fameuse revue collective de dessin contemporain.
Vernissage parisien le jeudi 13 octobre, à la Galerie Jean-Marc Thévenet.
Frédéric magazine est à l’origine un site internet dédié au dessin.
Depuis 2004, il présente de manière quotidienne des travaux d’artistes, d’univers, de formations et de nationalités différentes. Autour de ses membres fondateurs (Isabelle Boinot, Frédéric Fleury, Emmanuelle Pidoux, Frédéric Poincelet et Stéphane Prigent) gravitent une cinquantaine d’invités qui ont tous accepté la seule contrainte symbolique à cette participation : perdre son prénom pour devenir un frédéric.
Accepter ainsi de manière symbolique, la «cause», l’humilité formelle, inhérente et propre au dessin.
Le site Frédéric Magazine fonctionne comme une galerie virtuelle, donnant lieu chaque jour à des propositions soumises à sélection avant «publication». Frédéric Magazine défend une certaine conception du médium dessin liée à un investissement intime et quotidien, et sa pratique libérée de la notion de grande œuvre attachée à l’art.
Nous sommes ici dans la poésie de l’écriture, dans la narration du trait, mais aussi dans l’humilité du médium.
Rien n’est aussi dissemblable à nos yeux que la pratique de l’illustration, du dessin ou de la bande dessinée, tous trois utilisant des codes semblables : ceux de la représentation.
Mais s’arrêtent là pour nous les ressemblances, car leurs intentions diffèrent.
Frédéric Magazine revendique le travail d’un dessin autonome, aux codes propres, sans intention picturale ou narrative ; un champ souterrain et transversal à tous les arts, une écriture primale.
Dans le prolongement du développement quotidien du site, des expositions ont vu le jour ; à Paris, Londres, Berlin, Los Angeles… dont la politique d’accrochage a l’ambition de proposer pour chaque accrochage, une immersion totale dans le langage et la matière du dessin.
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