J'en ai parlé il y a plusieurs mois, la
galerie d'Amputrex regorge de choses étranges et captivantes.
Florilège récent :
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Son texte s'attache à "décrire" la publication, à grands renforts d'images romancées et de supputations narratives, allant même jusqu'à convoquer Alfred Hitchcock en personne !
Que le travail de Valeria Cherchi et des éditions Aalphabet soit reconnu, je trouve ça très bien, et encourageant pour eux, mais ce genre de commentaire ne m'ont jamais vraiment séduit. Chaque livre chroniqué est l'occasion de s'échapper en des tournures romanesques qui n'ont rien à voir avec la réalité de l'édition dont il est question, et chacune des chroniques donnent l'illusion que tous les travaux ont la même importance et le même intéret.
Il est parfois nécessaire de faire appel à des souvenirs personnels, ou à d'autres univers, pour parler d'un travail artistique, mais, à mon sens, l'utilisation récurrente et abusive de qualificatif poétique nuit grandement à la qualité de la critique. Il est souvent ennuyeux de lire un texte qui parle de tout sauf du sujet dont il est question.
Douglas Stockdale écrit bien, et ses "critiques" sont souvent justes et bien renseignées, mais la sur-interprétation de "moments", et autres situations "capturées" par la photographie, rend en général inefficace les lignes qu'il consacre aux publications qu'il reçoit.
J'ai été quelque peu surpris par la teneur de ses propos au sujet du travail de Cherchi, ce qui ne signifie en rien que je ne trouve pas d’intérêt à lire les autres chroniques de Stockdale...
Une précision pas si inutile à mon avis vu qu'en matière d'édition, le cercle restreint des passionnés à vite fait d'interpréter de travers les propos qui dépassent l'entendement commun.